Les capitales du street art à visiter au moins une fois dans sa vie

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Tour des capitales

 

À Berlin, en Allemagne, on ne fait pas un pas sans tomber sur une œuvre de street art.

 

Des murs entiers sont recouverts de graffitis à Honk Kong, en Chine.

 

Recife, au Brésil, est un passage obligé pour les amateurs d’art urbain.

 

New York City, aux États-Unis, est un haut-lieu du street art !

 

L’artiste Jef Aérosol a réalisé Place Stravinski, à Paris, un des plus grands pochoirs jamais réalisés au monde, soit une surface de 350 m².

 

Le Graffiti Tunnel de l’Université de Sydney, en Australie, a été réalisé par les étudiants. Les graff’ colorés recouvrent tout, du sol au plafond.

 

Une street scène à Marseille, en France.

 

L’art de rue s’invite à Londres, en Grande-Bretagne.

 

Dans les rues d’Amsterdam, aux Pays-Bas, l’art s’invite dans le quotidien des habitants.

 

À Valparaiso, au Chili, les rues se colorent d’œuvres urbaines.

 

Amateurs d’art urbain, faites vos bagages ! On vous emmène aux quatre coins du monde, à la rencontre des capitales du street art.

 

Longtemps considéré comme une dégradation de bien et une pollution visuelle, l’art urbain est de plus en plus admis. Il est parfois carrément encouragé, au même titre que d’autres moyens plus conventionnels d’expressions culturelles. Graffitis, pochoirs, yarn-bombing, mosaïques et installations en tout genre, le street art se décline à toutes les sauces et sur tous les continents. On a fait notre tour du monde pour aiguiller les dingues d’art urbain. Voici les villes où poser ses valises pour en prendre plein la vue.

 

Le street art nous met au pied du mur

 

Quand on se promène dans les hauts-lieux du street art, impossible de marcher cinq minutes sans tomber sur un mur graffé. Dans le genre, le quartier de Shoreditch à Londres se défend, mais une autre ville britannique lui vole la vedette : Bristol. Berceau de l’art de rue, elle est aussi la ville d’origine de l’artiste de street art, peintre et réalisateur Banksy… Difficile de rivaliser.

 

D’autres villes européennes lui ont emboîté le pas, à l’instar de Berlin où sévissent des surdoués de la bombe comme le graffeur et vidéaste Blu, et de Milan où le peintre Nemo exprime sa créativité sur les immeubles et tout ce qui lui tombe sous la main. Aux Pays-Bas, Amsterdam et Rotterdam se font concurrence sur le terrain du street art, entre poésie et fresques pop.

 

À New York, les murs de brique de Brooklyn sont constellés de graffs, notamment dans le quartier de Bushwick. A Valparaiso au Chili, il n’y a pas que les façades et les volets des maisons qui soient colorés. Les graffitis habillent la pierre pour donner vie à cette ville portuaire de charme. De l’autre côté de l’Amérique du Sud, Rio de Janeiro est devenue LA ville référence dans les arts urbains au Brésil. Quant à Melbourne, en Australie, le quartier de Hosier Lane est devenu le terrain de jeu privilégié des artistes urbains.

 

D’autres villes, connues des initiés, se sont mises récemment au street art. C’est le cas de Thessalonique en Grèce, Djerba en Tunisie ou encore Istanbul en Turquie.

 

De New York à Rio, de Bristol… à Vitry

 

En France, on n’est pas mal lotis non plus avec Marseille, et non loin de Paris, les villes de Pantin et de Vitry-sur-Seine. Leurs rues sont devenues de véritables supports artistiques. Canal+ avait même consacré un reportage à la ville du Val-de-Marne, intitulé A Vitry le street art est roi. Un développement des talents auquel la municipalité n’est pas tout à fait étrangère, puisqu’elle le soutient. Résultat, en 2015, on comptait plus de 400 œuvres disséminées à travers la ville. Un constat qui a fait réagir l’agglomération d’Evry dans l’Essonne. Elle se donne deux ans pour recouvrir ses murs d’art urbain et prétendre au titre de capitale du street art… en Île-de-France.

 

Comme les danses urbaines, à l’image du jookin, le street art a dû batailler pour être reconnu. Maintenant que c’est chose faite, on peut en profiter sans complexes lors de nos escapades culturelles.